2ème LEÇON : Les sources de bruit



1. SOURCES EXTERIEURES DU BRUIT
1.1. PARASITES NATURELS
D’origine atmosphérique, certains parasites coïncident avec la présence d’orages et d’éclairs visibles mais il en existe d’autres qui se produisent sans perturbation atmosphérique visible.
Ces parasites se manifestent pour des signaux de longueur d’onde supérieure à 200 mètres.
1.2. PARASITES COSMIQUES
L’expérience montre qu’avec un récepteur muni d’une antenne directionnelle, il est possible de recevoir des parasites d’origine cosmique.
Le niveau de bruit de fond reçu varie avec leur direction (éruptions solaires, voie lactée).
La réception a lieu pour des longueurs d’onde comprises entre 1 et 10 mètres.
1.3. PARASITES INDUSTRIELS
Certains parasites sont provoqués par les innombrables appareils électriques en service dans toutes les cités modernes.
Leurs actions diminuent lorsque la longueur d’onde augmente.

2. BRUIT DE FOND PROPRE DU RECEPTEUR
Pour être certain que des bruits de fond prennent naissance dans les circuits propres à un récepteur, nous utilisons la cage de FARADAY.

Transparent n° 1 : Cage de faraday
En l'absence de tout apport extérieur, nous constatons la présence d'un bruit de fond en sortie du récepteur.



2.1. BRUIT DES COMPOSANTS PASSIFS RLC
Les éléments LC ne dissipent aucune puissance active, ils ne créent aucune perturbation parasite, l’effet Johnson (ou bruit thermique) ne se manifeste que dans un élément résistif R pour une T  ñ 0 absolu.
Le bruit thermique est produit par l’agitation thermique des électrons libres dans les conducteurs résistants, ces électrons dont la vitesse moyenne est proportionnelle à la période T entre en collision avec les molécules de la substance et ceci entraîne un échange d’énergie cinétique.
2.2. BRUIT DANS LES COMPOSANTS ACTIFS
Une autre forme de bruit de fond est due à l’extraction des électrons de la cathode d’un tube ou de la jonction d’un semi- conducteur.
Le courant électrique est constitué par un flux des électrons dont le nombre est légèrement différent à deux instants très voisins si l’on agrandissait ainsi l’échelle des intensités débités par la cathode d’un tube dans un intervalle de temps très cours (T2-T1) nous constaterions que le courant continu I0 est agité de tremblements convulsifs d’amplitude beaucoup plus faible de l’ordre de 10 à 9 A.


Transparent n° 2 : Dilatation du courant débité par la cathode